Angéline avance sous un regard perdu
entre chien et loup se cache un ange déchu
Tout ici semble malsain comme cette entrée de fer
Sol aux pavés disjoints, gargouille aux yeux de pierre
Elle recherche Albéric, coupable de rébellion
Pas vraiment maléfique, coupable de trahison
Comportement indigne de cet être divin
Suscite un châtiment qu'elle infligera de ses mains
Se sentir oppressée dans ce château hanté
Un orage s'est levé, s'est mêlé au brouillard
Un éclair dans la nuit, le jour sur les pavés
Le long des écuries, meurt sur les toits mouillés
Et pendant plusieurs heures, en prenant tout son temps
Elle visite la demeure, silencieuse ennuyeuse
La lueur d'une bougie, éclaire son épée
La lame scintillante d'un éclat noir bleuté
Seul parfois un éclair, permet de contempler
Au bord des meurtrières les grandes tours noires mouillées
Les remparts ruisselants formant le mur d'enceinte
La sensation pesante mue, sentiment de crainte
Après tellement d'efforts, et sans aucun remord
Surplombant un balcon à l'entrée du donjon
Les mains couvertes de sang un hurlement strident
Albéric survolant, Angéline se méprend
Une épée à la main, il est prêt à l'assaut
J’affronterai mon destin, dans ce vaste château
Les ailes consumées le regard aveuglé
L'heure est arrivée ton sort sera scellé
La bataille effrayante, les deux corps qui se changent
En une danse sublime qui ressemble à un crime
Angéline pousse un cri, la poitrine perforée
Albéric sans mépris l’a mortellement blessée