C'est un royaume perdu, d'une époque oubliée
Une contrée inconnue, encore inexplorée
Si ancienne qu'aucun homme, ni ange, ni même dieu
N'en avait eu écho, ni vision futile
Elle avait tout pour elle la force et la grâce
La fierté de tous ceux sur qui le temps passe
Sans laisser de trace ni sans rien altérer
Son souvenir restera comme nuage et fumée
Et moi qui reste là à attendre son règne
Moi qui reste à ses pieds comme un oiseau blessé
Dans la chair et les flammes, dans les fresques et fumées
Vient le chant de l'acier
Nous vivions éloignés de la cruauté des Ombres
Bien loin des drapeaux des abysses de ce monde
Nous forgions nos armées dans le champs de Soron
Bien loin des artilleurs, qui rejoignent Lalombe
Nous inspirions l'horreur, la vision amnésique
Nous inspirions la peur, des contrées écliptiques
Nous comptions sans compter sur la lueur des autres
Qui noircissait le cœur de ces sœurs vagabondes
Et moi qui reste la à attendre ton règne
Moi qui reste à tes pieds comme un dragon blessé
Dans la chair et les flammes, dans les fresques et fumées
Vient le chant de l'acier
Quand vient la danse des lames, quand vient la danse des armes
Quand vient le chant des peines, vient le chant des sirènes
Quand vient la danse des larmes, quand vient le chant de l'âme
Dans le chant du règne, se recueil Océane
Et moi qui reste la à attendre son règne
Moi qui reste à ses pieds comme un dragon blessé
Dans la chant de l'armée, dans les fresques et fumées
Devant les arabesques, vient le chant du damné
Toi qui portais ma vie comme un plateau de paille
Tu me soufflais l'envie de percer mon émail
J'aurais donné mon être pour te revoir sourire
Le jour où l'ancêtre à brisé ton empire
Mes écailles en souvenir, se changeaient en argile
Quand dans ton dernier souffle tu m'échangeais tes larmes
Comme un souvenir futile qu'on oublie peu à peu
Nous nous changions tous deux, en un règne de feu